
Lundi 3 mars 2025 : Journée Mondiale de Lutte contre le Cancer du Sein Triple Négatif
On ne le sait pas toujours, à moins d’y avoir été confrontée, mais il existe différents types de cancer du sein. À l’occasion du 3 mars, Journée Mondiale de Lutte contre le Cancer du Sein Triple Négatif, nous avions envie de vous parler de cette maladie, et de vous inviter à vous engager.
Qu’est-ce que le cancer du sein triple négatif ?
Les différentes types de cancer du sein
Quand on découvre que l’on est touchée par un cancer du sein, on est généralement sous le choc. S’il est probablement l’un des plus connus du grand public, notamment en raison de sa médiatisation à l’occasion d’événements comme le mois d’Octobre Rose, on ne sait pas toujours qu’il existe en réalité plusieurs types de cancer du sein.
On classe aujourd’hui les cancers du sein en trois grandes catégories :
- les cancers du sein hormonodépendants
- les cancers du sein HER2+
- les cancers du sein triple négatif
Le cancer du sein hormonodépendant est un type de cancer, comme l’indique son nom, qui présente des récepteurs à l’œstrogène et à la progestérone à la surface de ses cellules cancéreuses.
Le cancer du sein de type HER2+, quant à lui, présente des récepteurs à la protéine HER2+ à la surface de ses cellules cancéreuses.
Enfin, le cancer du sein triple négatif, ne présente aucun de ces trois récepteurs à la surface de ses cellules cancéreuses. C’est la raison pour laquelle il porte le nom de “triple négatif”.
Les spécificités du cancer du sein triple négatif
Au-delà du fait que le cancer du sein triple négatif ne présente pas des récepteurs habituels à la surface de ces cellules cancéreuses, d’autres facteurs font sa particularité.
En effet, ce type de cancer représente 15 % des cancers du sein, ce qui équivaut environ à 9 000 nouveaux cas détectés chaque année en France.
Là où il diffère réellement, c’est qu’il touche des femmes particulièrement jeunes : 40 % des femmes qui découvrent leur cancer du sein triple négatif ont moins de 40 ans.
De plus, des études ont montré que ce cancer était assez fréquemment associé à une prédisposition génétique : la plus connue étant la mutation du gène BRCA1 et BRCA2 dont on vous a déjà parlé lors du portrait frangement inspirant de Laëtitia Mendes, fondatrice de Généticancer.
Quel est le traitement du cancer du sein triple négatif ?
Un challenge thérapeutique
Comme expliqué plus haut, le cancer du sein triple négatif ne présente pas les récepteurs habituels à la surface de ses cellules cancéreuses, ce qui le rend insensible aux traitements hormonaux et aux thérapies ciblées anti-HER2 habituelles.
Chaque traitement relève donc du cas par cas et peut se révéler parfois être un véritable challenge.
Aujourd’hui, la prise en charge prend souvent la forme d’un protocole d’immunothérapie, associé à une chimiothérapie. Mais encore une fois, tout dépend du stade de la maladie : précoce (tumeur et ganglions localisés) ou avancé (présence de métastases dans le corps) ; et de l’équipe médicale qui suit la patiente.
La grande difficulté du cancer du sein triple négatif réside dans le taux de récidive de la maladie. En effet, on observe un taux de récidive important dans l’année qui suit la fin des traitements, ce qui lui vaut d’ailleurs la qualification de cancer agressif.
Souvent, les femmes confrontées au retour de leur maladie se retrouvent face à une sorte d’impasse thérapeutique qui entrave grandement leur qualité de vie. C’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui urgent de tout mettre en œuvre pour accélérer la recherche.
Des chercheurs qui œuvrent sans relâche

Vous l’aurez compris, le cancer du sein triple négatif pose réellement un problème en termes de traitement : les patientes sont plus que jamais dans l’attente de solutions innovantes afin de pouvoir guérir.
Par ailleurs, la recherche au sujet du cancer du sein triple négatif fait partie des priorités définies par le Plan Cancer 2021-2030. C’est la raison pour laquelle la recherche en France est lancée dans cette course à la guérison, afin d’offrir un avenir plus lumineux à ces femmes touchées par la maladie.
Le Centre Gustave Roussy a notamment lancé en juin 2024 un programme du nom de COMPASS, il s’agit d’un ensemble d’essais cliniques qui s’adresse à des femmes jeunes, concernées par la récidive.
À l’Institut Curie, plusieurs essais innovants sont également en cours. Leur objectif est essentiellement de pouvoir proposer de nouveaux traitements, mais également de découvrir comment anticiper au maximum les risques de rechute.
S’engager dans la lutte contre le cancer du sein triple négatif
Participer au Challenge Triplettes Roses (et prendre soin de votre santé !)
À l’occasion de la dernière édition d’Octobre Rose, nous avons eu l’immense plaisir de vous partager le portrait frangement inspirant de Juliette G. Co-fondatrice et vice-président du Collectif Triplettes Roses, Juliette nous avait partagé son combat et son engagement dans la lutte contre le cancer du sein triple négatif.
Afin de faire de la prévention, mais également de mobiliser des fonds pour la recherche, Juliette et les triplettes (comme elles s’appellent elles-mêmes) organisent diverses actions et mobilisation tout au long de l’année.
Vous vous en doutez, pour la journée mondiale de la lutte contre le cancer du sein triple négatif, elles invitent tous ceux qui le souhaitent à se mobiliser à leurs côtés… L’occasion pour nous de vous en parler :)
Du 1er au 9 mars 2025, vous pouvez donc participer à la troisième édition du Challenge Triplettes Roses. De quoi s’agit-il ? C’est très simple !

Pendant 9 jours, vous êtes invité.e à enfiler vos baskets, votre maillot de bain ou encore votre plus belle paire de chaussures de rando et à bouger pour la bonne cause. Course, marche, vélo, natation, ski… tant que vous êtes en mouvement, c’est gagné !
Chaque inscription et chaque kilomètre est comptabilisé, et permet de récolter des dons qui seront destinés à la recherche.
Particulier ou entreprise, vous pouvez retrouver toutes les informations sur le site du Challenge des Triplettes Roses.
En plus, elles ont pensé à tout ! Joli dossard et visuels canons pour partager votre participation sur les réseaux, n’attendez plus pour en parler autour de vous ! Plus on sera nombreux, plus on pourra faire avancer la recherche.
Faire un don à la recherche (on a besoin de vous !)
Bien évidemment, pour soutenir la recherche, vous pouvez également vous tourner directement vers les centres de recherche afin de réaliser des dons ponctuels ou réguliers. Chaque euro compte et chaque euro peut faire la différence : il n’y a pas de petit don !
Vous pouvez ici soutenir le programme COMPASS mené par le Centre Gustave Roussy.
Vous pouvez également faire vos dons à l’Institut Curie.
Et bien évidemment, pour soutenir également la qualité de vie des patientes touchées par le cancer du sein triple négatif, vous pouvez adresser vos dons au Collectif Triplettes Roses.
On compte sur vous pour enfiler vos plus belles baskets et soutenir ces femmes qui ont plus que tout besoin de soutien et de dons pour entrevoir un avenir meilleur. Cette journée mondiale de lutte contre le cancer du sein triple négatif a toute son importance, mais n’oublions jamais que le cancer n’a pas de saisonnalité, et qu’il est un combat de chaque instant.
Découvrez nos idées pour vous engager toute l’année contre le cancer : car c’est avec de petites briques qu’on construit de grands murs.
Et retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux Facebook, Instagram, TikTok et Pinterest : on a hâte de vous voir bouger à l’occasion du Challenge Triplettes Roses !