Les mots bleus

LUCILLE

En 2019, après plusieurs années d’érance, on me diagnostique de l’endométriose stade 3. Rapidement, mon mari et moi débutons l’AMP, avec l’espoir d’avoir enfin un enfant. Après presque 3 ans d’examens et de techniques diverses, en avril 2023 je suis enfin enceinte. Nous sommes heureux et plein d’espoirs. 6 ans d’essais, de nombreuses déceptions, et enfin le bonheur.

Mais après quelques semaines la grossesse s’arrête, lors de l’expulsion je fais une infection, on me fait un scanner qui montre un pneumothorax.

Deux mois plus tard, lors de l’IRM, en plus de mon endométriose qui a effectivement migré et qui est maintenant au stade 4, le médecin détecte des masses au niveau du mon médiastin.

Je suis très vite prise en charge : scanner, RDV chez le chirurgien thoracique (le premier à me parler de lymphome), chirurgie avec biopsie et pose de ma chambre implantable une fois le diagnostique du lymphome confirmé. Au réveil, quand j'ai senti le pansement de la chambre j'ai perdu tous mes moyens, mon cerveau s’est éteint. 

J’ai la chance, malgré tout, d’être bien entourée, personnellement et médicalement. Mon centre d’AMP met très vite en place une préservation de fertilité et fin septembre, le lendemain de ma ponction j’ai ma première chimio.

Après trois chimios mon cuir chevelu était trop sensible et douloureux, j’ai donc dû tout tondre pour le soulager. Je me sens plutôt belle ainsi mais les franges des Franjynes (qui m’ont été transmises par ma tante après son cancer du sein) me permettent de me retrouver. Je suis de nouveau moi, comme avant. Je passe inaperçu dans la rue et je me sens à nouveau séduisante. C’est un vrai bonheur.

Mon mari m’a dit un jour: « quand tout cela sera fini, on fera un grand voyage et on vivra une vie merveilleuse quoi qu’il arrive ». J’y pense souvent et cela me donne envie de continuer à me battre pour un avenir incertain mais heureux quoi qu’il arrivera. 

A mes sœurs de combat, un petit conseil pratique. Mes amis m’ont demandé comment nous aider : je leur ai demandé de nous cuisiner des plats. C’est très efficace, un vrai soulagement. 😉

📸lorelyne_photography

INGRID

Je m'appelle Ingrid, j'ai 54 ans.

Suite à une mammographie de contrôle le 27 décembre 2023, on m'a diagnostiqué un cancer du sein le 20 janvier

2024 (triple négatif). Les RDV et examens s'enchaînent. Le diagnostic du traitement me fait l'effel d'une bombe. "CHIMIO"

Le 14 février: opération, pose de SVI.

Le ler mars, le traitement commence et j'ai décidé de prendre les rênes, je me suis coupée les cheveux à la tondeuse. Le traitement se poursuit el je vais bien mais mon combat n'est pas fini.

Je n'ai jamais souhaité de prothèse capillaire et, en fouillant sur le net je découvre Les Franjynes. J'opte donc pour une frange canon el un bonnet confortable qui m'a aidé à me sentir féminine el jolie.

Force et courage à toutes nos soeurs de combat <3

GWEN

Je m'appelle Gwenaëlle, j'ai 51 ans et je suis maman de 2 grandes et sublimes ( en toute objectivité of course!) filles de 18 et 22 ans qui me soutiennent bcp et qui me trouvent surtout très courageuse .

Lors d'une mammo de contrôle en janvier, le radiologue me dit « je n aime pas vos seins » ! What ? C'est ce que j'aime le plus chez moi après mes yeux bleus !

Bref j'ai pour lui des « seins à cancer » et patatra écho /

irm / biopsie. Verdict le 12/02 = j ai un cancer du sein hormono dépendant grade 3 ultra agressif.

Il y a 13 mois lors de ma dernier mammo RAS .

1 an plus tard j'ai Poulpy (le nom que j ai donné à ma tumeur à cause de sa forme) qui fait déjà 3 cm dans le sein droit.

Mais comme disent les médecins :

Vous êtes jeune ( euh ah bon ?

positive, vous ne buvez pas et ne fumez pas), sportive, active,

Me voilà donc partie pour 6-8 mois de combat (chimio EC +

Taxol, opération, radiothérapie, hormonothérapie...)

La guerrière que je suis ne se laisse pas faire. Optimiste de nature, je me fais violence pour continuer le sport, je continue mon travail, je continue à sortir, voyager et vivre ! Pas du tout envie que Poulpy vienne chambouler celle vie que j aime tant . Bon ok il me bouscule quand même un peu et surtout je me demande ce que je vais bien pouvoir sortir de positif de cette expérience. Résiliente je le suis déjà ...je réfléchis

Sur mon insta je parle librement et sans langue de bois de mon cancer mais toujours avec humour et dérision.

J'ai découvert les Franjynes à Montpellier dans l'écrin de la boutique de Marie et j ai tout de suite craquée pour un turban bleu marine et la couronne mi longue Hestia.

Mon chéri est lui aussi tomber amoureux des Franjynes et m'a offert une nouvelle couronne pour mes 51 ans !

Ps : un secret ... tous mes amies et amis adorent essayer mes créations les franjynes !! J'ai fait un petit diaporama que je balancerai un jour sur mon insta !! 

La vie est belle et je suis bien trop jeune pour ne pas la croquer à pleine dents !

Accueillir ce qui nous arrive rend les épreuves bien plus faciles à traverser ! Le plus beau est à venir !

JULIE

J'ai 35 ans, maman de deux petits garçons

Diagnostiquée d'un cancer du sein hormonodependant de stade 3 en traitement depuis le mois d'octobre 2022. 

L'annonce a été un réel tsunami dans notre vie, l'impression de monter dans un TGV lancé à toute allure avec comme gare la fin de chaque étape de traitement qu'on passe avec beaucoup d'émotion. Mes 3 hommes sont ma plus grande force au quotidien.

Les franiynes m'ont redonné confiance en moi, la qualité des produits et le confort sont optimal je retrouve ma féminité pour traverser cette tempête grâce à elles.

D'un moment difficile peut émerger un épanouissement personnel.

Les filles lors de chaque jour difficile pensez au lendemain, le soleil brillera de nouveau et ce sera le début d'une nouvelle journée tournée vers la victoire de la vie sur la maladie.

LÉNA

Je m'appelle Léna, j'ai 31 ans.

Automne 2022 mon conjoint me trouve une toute petite boule sous l'aisselle. Je n'y accorde pas trop d'importance, je me dis que c'est pas grave et j'oublie très vite cela.

Juin 2023, mon conjoint me fait de nouveau remarquer que ma boule a grossi. Effectivement, elle est plus grosse. Je commence à stresser. Je décide de consulter mon médecin traitant, qui ne se dit pas tellement inquiet, mais il m'envoie faire une mammo et échographie par sécurité et parce que j'ai des cancers dans ma famille.

Fin septembre 2023, l'échographie ne montre pas de tumeur mais à la mammo : 6 foyers de micro calcifications dans le sein droit. Le médecin me dit que « c'est alarmant au vu de mon jeune âge ». Je m'inquiète ++.

Octobre 2023, c'est l'IRM mammaire. Pas tellement concluant donc on m'envoie faire une biopsie sous mammotome.

Novembre 2023, passent les 3 rendez-vous (consultation, la biopsie, les résultats).

Je suis dans le stress depuis juillet et c'est le 17 novembre que l'on m'annonce un premier diagnostic : « Alors, j'ai une bonne et une moins bonne nouvelle. La bonne c'est que c'est pas un cancer, la mauvaise c'est qu'il faut quand même vous faire opérer » m'annonce le radiologue. Je ne suis pas vraiment soulagée au final car je sens qu'il minimise ce que j'ai réellement.

Une semaine plus tard, je revois mon médecin traitant et lui confie les enveloppes qui lui étaient destinées (avec le compte rendu de la biopsie que je n'avais JAMAIS lu avant ce jour là). « Carcinome in situ » c'est là, écrit noir sur blanc.

Le lendemain je rencontre mon chirurgien (et gynécologue) qui me confirme que j'ai bien un cancer et qu'il m'opérera en janvier. Il évoque la chimiothérapie, la mastectomie, la préservation d'ovocytes au cas où les résultats des analyses seraient mauvais. Des mots que je déteste entendre et qui me font peur. C'est le pire jour de ma vie.

Je rentre seule de ce rendez-vous et mon monde s'effondre.

Je me confie à mon conjoint et pleure toute la nuit. Je ne veux pas perdre mes cheveux.

2 mois plus tard je me fais opérer, et les résultats sont mauvais. « Cancer infiltrant » en plus de « l'intra canalaire ».

3 semaines après l'opération on m'enlève les ganglions sentinelles pour s'assurer qu'ils ne sont pas touchés.

Par chance ils ne le sont pas, mais ils retrouveront encore de l'infiltrant dans la zone déjà opérée. J'en ai déjà marre à ce moment et je me dis que je n'ai même pas encore eu de protocole.

En mars on m'apprend que j'ai un cancer hormono dépendant. Je dois avoir de la chimio, des rayons el de l'hormonothérapie par la suite pendant 5 ans minimum.

Je sais que je vais perdre mes cheveux, donc j'anticipe et craint ce moment plus que tout. Je découvre Les Franjynes. Je me prends une jolie frange longue blonde (nuque), avec des turbans qui me redonnent confiance pour la suite. J'adore la porter, elle est très confortable et elle fait vraiment naturelle (mes proches n'en revenaient pas !). Merci Les Franjynes, ce que vous faites pour nous tous.tes c'est incroyable !

Mi mars je fais la préservation d'ovocytes et 1 semaine plus lard on me pose la chambre implantable. Tout se passe bien mais je prends enfin conscience que je vais avoir de la chimio et ça c'est dur à accepter.

J'ai commencé la chimio en avril (4 séances d'EC) et là j'en suis au Taxol (12 séances).

J'ai bientôt terminé.

En septembre je devrais commencer les rayons (33 séances dont 8 pour la zone opérée et les 25 autres pour le reste du sein), et enfin l'hormonothérapie.

Le chemin est encore long j'en ai conscience mais il faut voir plus loin. C'est dur quand on est dedans, on a l'impression que ça n'avance pas mais si !

Le sport m'aide énormément pour garder le moral et la forme. Je suis tous les jours reconnaissante d'avoir un corps qui me permet de supporter au mieux les traitements.

« Derrière le nuage, le soleil brille toujours », c'est une phrase qui me donne beaucoup d'espoir pour la suite.

Un mot pour mes soeurs de combat :

On n'a pas le droit d'abandonner. On DOIT se battre chaque jour, on DOIT s'accrocher car la vie est belle et elle le sera encore plus après. Nous ne serons plus les mêmes après ça. On sera encore plus fortes.

Alors soyons fortes pour nous-même, pour celles qui, comme nous découvrent leur crabe et pour celles qui ne sont plus là.

Battez-vous <3

ANTOINE

Je m’appelle Antoine et j’ai 54 ans. En décembre dernier, allongé sur mon canapé, j’ai découvert un ganglion non douloureux de la taille d’un kiwi sous mon aisselle droite.

Nageur depuis ma jeunesse, je ne bois pas, je ne fume pas et veille à une hygiène de vie rigoureuse. Immédiatement, j’ai consulté mon médecin traitant qui, après plusieurs examens, a révélé des ganglions anormaux dans mon corps. Le 26 décembre 2023, en plein cœur des fêtes de fin d’année, ces nouvelles ont bouleversé ma vie.

Quelques jours plus tard, le diagnostic tombe : un lymphome folliculaire de stade 3 et grade 4.

Le choc est immense. On me pose un Dispositif Veineux Interne pour accueillir la chimiothérapie et l’immunothérapie, des traitements lourds étalés sur deux ans.

Ce parcours médical éprouvant s’accompagne de peurs et de doutes,

mais aussi d’espoir et de résilience.

En 2020, dans un cadre professionnel, j’ai rencontré Julie Meunier et son entreprise, Les Franjynes, dédiée aux personnes atteintes de cancer. Leurs actions de sensibilisation sur les réseaux sociaux m’ont appris l’importance de l’auto-palpation, un geste crucial que les hommes négligent souvent. Ironiquement, cette rencontre prenait une nouvelle dimension pour moi, confronté à la maladie.

Dès l’annonce de mon cancer, j’ai ressenti le besoin de porter un bonnet « Les Franjynes ». Il me protège du froid durant mes marches en bord de mer et

m’accompagne lors de mes séances de chimiothérapie, atténuant les effets

secondaires. Ce bonnet symbolise pour moi un soutien tangible et réconfortant dans cette épreuve.

Traverser un cancer est une aventure humaine intense. J’ai découvert des ressources insoupçonnées en moi, et je suis désormais plus attentif aux signaux de mon corps. Je pratique une activité physique adaptée pour stimuler mon système immunitaire et accueille chaque moment positif avec gratitude. Chaque matin, je me rappelle que tant que je suis en vie, tout est possible.

Céline

Salut, moi c’est Céline et j’ai bientôt 38 ans et déjà 3 cancers à mon actif. Je ne me souviens pratiquement plus de ma vie avant les cancers, avant les méandres que m’a réservée la vie. 

Après avoir vaincue la leucémie en 2004 et 2007, il s’avérait que la vie avait encore des mauvaises surprises pour moi. 

Année 2023, lors d’une échographie de contrôle du foie on me découvre des ganglions anormalement gros dans l’abdomen. En peu de temps on me fait passer un Tep scanner où on m’annonce que c’est sans doute cancéreux. 

La biopsie confirmera 1 mois plus tard qu’il s’agit d’un lymphome de Hodgkin au stade 2. Je me dis que le destin est parfois bien cruel et me demande sérieusement si je vais à nouveau m’en sortir. Peut-on autant de fois déjouer la mort ?

Et pour la 3eme fois, après avoir tenté de digérer cette claque monumentale, je me retrouve à affronter les chimiothérapies. Malheureusement aujourd’hui ma moelle la supporte beaucoup moins bien à cause du cumul des doses. 

Après la première séance je me retrouve en grosse aplasie à la maison, de la fièvre… et le samu qui m’embarque pour m’emmener en réanimation. Je fais une septicémie, une batterie d’antibiotiques et 2 semaines d’hospitalisation viendront à bout des 3 germes et aussi de mes forces.

Après 2 cures, des tentatives de dosages de chimiothérapie adaptées, beaucoup de souffrances, des mucites et mycoses éprouvantes… il est temps de passer un Tep scanner pour voir l’efficacité des traitements.

Seulement 2 cures et me voilà déjà en rémission complète, je n’y crois pas… enfin la chance semble me sourire. Avec ce nouveau souffle, me voici partie pour le affronter le reste des traitements! 

Aujourd’hui il me reste seulement 1 séance de chimiothérapie et ensuite 3 semaines de radiothérapie, je crois enfin pouvoir voir la ligne d’arrivée et me dire que tout est possible et faisable. 

J’ai une pensée émue pour toutes les personnes qui me soutiennent, pour mes soeurs et frères de combat qui me donnent de la force, qui dans leur acception me donnent à moi aussi l’envie de soutenir ce corps que j’ai parfois pu détester.

Mes soucis de santé m'ont également amenée à rencontrer des personnes incroyablement humaines tout au long de ces années y compris dans le corps medical et je suis très reconnaissante de les avoir dans ma vie.

Et pour finir merci à Julie la créatrice de ces jolies prothèses capillaires partielles qui viennent habiller mon petit crâne

Même si cela fait 3 fois que je perds mes cheveux à cause d'un cancer, j'aime à des moments pouvoir me retrouver, revoir ce visage moins fatigué qui me manque tant parfois.

Il me suffit de sortir mes franges pour avoir envie de prendre soin de moi, de faire un joli maquillage, la motivation revient et l'envie de se battre encore plus fort pour botter les fesses de ce satané cancer.

ADELINE

Je m'appelle Adeline, j'ai 44 ans. Mon histoire débute en mai 2016; à ce moment-là j'ai 36 ans, 2 enfants de 4 et 18 mois.

Nous sommes au lendemain du baptême de ma famille, je détecte une boule suspecte, je constate mon médecin et de suite tout s'enchaîne : mammographie, échographie, biopsie, examens en tout genre, consultation avec un oncologie, un chirurgien... Pour moi, c'est l'incompréhension totale !

Finalement, on m'annonce un cancer triple négatif, BRCA... 

Je fais tous les traitements nécessaires : chimio, néo adjuvante, chirurgie, radiothérapie... et entre chaque contrôle, surprise "récidive", je suis anéantie mais pas d'autre choix que de me battre, je recommence les traitements...  

Alors, je profite de chaque moment qui s'offre à moi lorsque c'est possible, il y a des journées "avec" mais aussi beaucoup de journée "sans" et puis, il y a les Franjynes qui est arrivée dans ma vie et grâce à cette fantastique jeune marque de franges, j'ai l'impression d'être jolie tout le temps et surtout j'adore l'idée de pouvoir être qui je veux quand je veux, certes un vrai défi à relever. 

En carré blond méché, en couronne de cheveux long wavy châtain ou avec une mèche rideau auburn, des looks totalement différents mais ça fait tellement de bien lorsque mes enfants, mon mari et mes proches me disent que je suis belle même si ils ont leur préférence en terme de frange.  Un mantra ? Pas sur d'en avoir un, mais de l'espoir, toujours !

Je cherche toujours à relever un défi à mon simple niveau, ou avoir un projet à réaliser et le tout avec une Positive Attitude ! 

L'espoir c'est aussi lorsque mes enfants me disent en préparant ce petit moi qu'ils me trouvent forte, toujours belle et qu'ils m'aiment. 

Et à mes soeurs de combat, je les inciterai à puiser sans cesse au fond d'elles-même et à aller chercher ce moral d'acier si bénéfique en toutes circonstances...

Manon 

Je m'appelle Manon et c'est en novembre 2022 que mon conjoint m'alerte vis à vis d'une grosseur au niveau de mon sein gauche.

Première mammographie et échographie en janvier 2023 :

"vous allez bien, vous êtes jeune et bien, n'avez pas d'antécédents. On se retrouve dans 6 mois" ouf

Juillet 2023 nouvelle écho:" c'est parfait, sa taille a même réduit. On se retrouve l'année prochaine " re ouf

Mais je n'attendrai pas l'année prochaine septembre je sens une seconde grosseur. puisqu’en Novembre 2023 nouvelle écho: " ça n'est rien, ce sont les hormones, c'est lié à votre grossesse"

Parce que oui, après 2ans de combat contre l'endometriose, des examens, des traitements une opération..une petite vie est venue se lover et grandir dans mon ventre pour mon plus grand bonheur.

Mais une ombre plane parce que je sais au fond de moi que non ça n'est pas rien et que non je ne suis pas trop jeune.

Février 2024, nouvelle écho celte fois auprès d'un autre professionnel. La biopsie est faite dans le même temps et le couperel tombe quelques semaines plus tard : "vous avez un carcinome infiltrant stade 2 grade 3" un cancer, un putain de crabe ... on est donc loin du rien et c'est alors une vague colère qui déferle sur moi, la peur aussi. À ma joie de voir grandir en moi une vie s'enjoint le paradoxe d'appréhender la mort.

Les hostilités commencent rapidement : examens complémentaires, protocole de soin.

Mais je sors la tête de l'eau, je le dois. Pas question de me laisser submerger. Mon bébé a 3mois, la guerrière en moi s'éveille. Il sera ma force, ma lumière.

Avril 2024, à l'aube de mes 33ans je subis une mastectomie totale du sein gauche. Il n'y aura pas de reconstruction, pas tout de suite, c'est le mieux pour bébé. Mais ça y est la maladie jusque là sourde, insidieuse devient visible.

Mai 2024, début de la chimiothérapie: 3 EC, 12 Taxol. Bébé a 6 mois. Il y aura 4 cures avant sa naissance. Les effets secondaires coulent sur moi mais la perte de cheveux est là, nouveau signe visible. Je refuse de ressembler à une « malade ». 

Je suis une femme enceinte, une future mère. Premiers essais de prothèses capillaires totales et je ne suis pas convaincue. Ça n'est pas moi, je ne me reconnais pas.

Je découvre alors les Franjynes. Moderne, doux, tellement facile et rapide. Je m'empare d'une frange rideau qui me faisait envie, d'une couronne de cheveux, de différents bonnets. Je multiplie les combinaisons, m'amuse, mets de la couleur. Je retrouve ma longueur, mes ondulations et ça me fait un bien fou.

Finalement ça sera 3 cures de chimiothérapie, bébé l'a décidé. Mon fils, Noah, nait le 27.07.24, un bébé lion, une force incroyable. Le 7 est mon chiffre porte bonheur. Le 27, la Sainte Nathalie, prénom de ma maman. 2.900kg d'amour et 49cm de bonheur. Mon regard rencontre enfin le sien. Il est en pleine forme. Je caresse ses beaux cheveux noirs. Il m'a sauvé la vie.

9 août, je reprends la chimio. S'en suivra la radiothérapie et l'hormonothérapie. J'ai encore du chemin à parcourir mais rien ne m’arrêtera.

Pour celles et ceux qui m'ont lue faites vous confiance, écoutez vous, toujours. Personne ne vous connaît mieux que vous même. Et en avant. Il fait si beau au dessus des nuages.

Et merci les Franjynes, vous me faites me sentir belle malgré toutes les transformations subies.

Mélanie

Je m'appelle Mélanie, j'ai 28 ans.

Infirmière passionnée d'oncologie, j'ai travaillé dans un service d'onco senologie, maintenant libérale.

Un amoureux depuis 5 ans, un voyage prévu pendant l'été sur la côte ouest des USA et Hawaï en août, le feu vert de mon chéri pour un bébé dans l'année que j'attends impatiemment. Et surtout le soir de la biopsie, je suis tirée au sort pour partir faire un PVT au Canada, mon rêve.

Une vie à mille à l'heure où tout nous sourit.

30 avril 2024, les résultats de la biopsie tombent, j'avais raison, merde, c'était pas prévu dans nos plans tout ça, tout tombe à l'eau!

De suite tout s'enclenche, rassurant car 3 semaines plus tard me voilà à faire ma première chimio, déjà!

J'ai du mal à me mettre à la place de la patiente. La première d'EC a été la pire expérience de ma vie. Toutes les EC d'ailleurs. J'ai compris qu'il fallait lâcher prise, je suis la patiente maintenant. Puis la première de taxol, ouf, rien à voir, je dirais presque « le bonheur » d'y aller tellement que ça se passe bien!

J'ai appris de mes patient(e)s: le mental, l'arme la plus redoutable !!

Je pleurs quand j'ai besoin de décharger, et hop on repart, en avant moussaillons, la vie est bien trop belle. On a encore bien trop de projets à réaliser, aucune autre issue que m'en sortir et vivre encore plus fort.

Ce que je vois à l'horizon?

16 ovocytes qui m'attendent sagement après une ponction et une MIV (maturation in vitro) si ça ne marche pas naturellement quand le moment sera venu.

Un voyage plus long que celui prévu initialement avec la Polynésie française en plus (sympa non? Ça vaut le coup finalement!) et partir vivre à l'étranger avec mon amoureux, mon pilier en béton armé, notre rêve ultime depuis maintenant un long moment !!

Hors de question de broyer du noir, ou d'avoir un soupçon de négativité. Le positif attire le positif, n'est ce pas?

J'en aurais bien des choses à vous raconter..!

Vous qui vivez ce moment difficile, vivez, vivez encore plus fort, ne perdez pas votre positivité, votre dynamisme autant que possible, VOTRE MENTAL, et pitié surtout pas votre si beau sourire, vous êtes des nanas et des mecs super badass !!! ®

Merci les Franjynes, quel bonheur d'avoir l'impression de coiffer mes cheveux qui étaient de la même texture et de la même couleur de cette couronne de cheveux <3

Lucie

Je m'appelle Lucie, j'ai 39 ans.

J'ai un cancer du sein.... Je le sais depuis le mois de février... Comme vous pouvez l'imaginer j'ai pris une grosse claque à l'annonce de celte terrible nouvelle.

Aujourd'hui je l'accepte grâce aux Franjynes...

Je m’explique...

Le cap de perdre mes cheveux à été très très très difficile mais j'ai pris la décision de me raser... J'ai été soutenue par mon chéri et mes deux filles, ça été un moment rempli de douleur, d'émotion mais aussi de bonheur.

J'ai commandé une frange et franchement je suis tellement satisfaite de mon achat !!! J'ai beaucoup de compliments et ça me fait un bien fou. Je me trouve jolie et ça m'aide énormément à vivre cet épreuve.

Je voulais vraiment témoigner parce que je trouve ça important de soutenir les Franjynes pour que vous puissiez continuer a aider encore beaucoup de femmes comme nous.

Encore une fois merci du plus profond de mon cœur.

Je vous souhaite à toutes énormément de courage car il ne faut pas se mentir il en faut pour vivre ce qu'on traverse pendant cette période. Mais nous sommes des battantes, des lionnes, des héroïnes, des guerrières... Alors battons nous mes sœurs de combat 💪 💪 💪

Gloria

Je m'appelle Gloria et j’ai été touchée par un cancer du sein en 2023.

 

La chimio étant dans la liste, il a bien fallu s’équiper pour cette année rocambolesque. J’ai tout acheté : la frange, la reverse, les bonnets, j’ai étudié tous les tutos foulard. Je ne m’imaginais pas le crâne chauve, moi qui avait les cheveux longs.

 

Et finalement, le cancer regorgeant de surprises, mon crâne, baptisé Gus pour l’occasion, m’a plu. Je n’ai gardé que le noeud emblématique de Julie, j’en ai fait mon totem de féminité durant toute cette période.

 

Pour tenir chaud à mon petit Gus, le protéger du soleil, nous rendre coquets lui et moi. Je ne me suis JAMAIS sentie moche. Les franges m’ont servi plus tard, pour m’aider à patienter pendant la repousse.

 

Ce qui m’a aidé durant toute cette période, et qui m’aide encore aujourd’hui, c’est de voir que tout passe : la souffrance, la tristesse, la colère … toutes ces émotions ne sont pas définitives et laissent toujours place à de jolies choses.

 

A toi qui traverses cette épreuve, n’oublie pas que les moments de grâce existent, même au cœur des pires tempêtes.

Elise

Je m'appelle Elise , j'ai deux enfants de 8 et 12 ans aujourd'hui . Voici mon histoire :

Juin 2021: je palpe un petite "boule" au sein gauche. Le médecin traitant me prescrit une mammo suivie d'une echo. Je passe les examens, RAS, "rien d'anormal", me rassure le médecin.

Une année s'ecoule, la "petite boule" ne disparaît pas, je ne m'inquiète pas au vu des résultats passés, mais elle à doublé de volume et laissé place à une masse visible à l'œil

nu.

Septembre 2022: je me décide enfin à consulter de nouveau, je me rends confiante à la mammographie. Lors de l'échographie le médecin me dit: "Madame, quel métier faites-vous? Il va falloir vous rendre disponible. »

Les examens s'enchaînent: biopsie, IRM mammaire…

Le gynécologue me parle d'un "petit cancer » '. Cette

annonce me fait l'effet d'un tsunami qui vient chambouler ma vie.

Décembre 2022: mastectomie partielle, retrait d'une tumeur de plus de 2cm .

Résultats de l'anapath 2 semaines après: il s'agit d'un

cancer hormonodépendant, stade 2, 2 ganglions metastasés dont un avec effraction capsulaire. 

Ce résultat annonce la suite des hostilités: chimio (3EC et 3 taxotere) de janvier à avril 2023 (j'ai fêté mes 40 ans sous chimio), radiothérapie de mai à juillet 2023 et hormonothérapie (tamoxifene) pendant 7 ans.

Malgré le port assidu du casque réfrigérant pendant les injections, 2 semaines après la première EC la tant redoutée perte des cheveux est alors arrivée à. La maladie est alors réellement là, visible.

Malgré l'acquisition d'une prothèse capillaire, j'opte pour une frange canon de chez Les Franjynes qui me rappelle mes vrais cheveux et que j'accessoirise avec de jolis bonnets et foulards.

Elle m'a aidée à me sentir féminine, jolie et plus sûre de moi, jusqu'à la repousse.

Un grand merci à Les Franjynes d'aider les personnes atteintes d'un cancer à se sentir femmes et coquettes dans cette période difficile.

Force💪 et courage à toutes les soeurs de combat🫶🏼

Cassandra

Je m’appelle Cassandra et je viens d’avoir 29 ans. 

Le 11/06/23 j’ai senti bêtement une boule dans mon sein. J’en ai parlé à ma grande sœur qui m’a dit d’aller consulter. Le lendemain j’ai eu rendez-vous chez mon médecin traitant qui m’a prescrit une echo-mammo. Deux jours après j’ai eu rendez-vous pour l’écho. Une semaine plus tard pour la biopsie. Et une semaine encore après on m’a annoncé que j’avais un cancer du sein agressif type HER2+++.

Et là tout a commencé…

Une IRM mammaire, l’annonce du protocole, le pose du PAC sous anesthésie locale qui a été très douloureuse, une IRM cérébrale, le Petscann et la première chimio EC..

14 jours après j’ai commencé à perdre mes cheveux et ça commençait à être très douloureux, impossible pour moi de tenir comme ça. J’ai donc décidé de raser mes cheveux un matin avec l’aide de ma grande sœur..

Cette étape je l’appréhendais mais ça été.

Mais quelque temps après j’ai eu un énorme coup de mou mes cheveux me manquaient. J’ai décidé de me trouver une belle perruque mais elle a coûté 700€ (merci à ma mère et ma grande sœur 💕). 

Je l’aime beaucoup mais si j’avais connu les franjynes avant je me serais achetée plusieurs franges et non ma perruque car j’adore le rendu des franjynes qui est hyper naturel, vraiment trop beau. 🫶🏼

Maintenant j’ai terminé mes 15 chimio = 3 EC + 12 taxol herceptin et je viens d’être opérée d’une mastectomie partielle avec retrait de trois ganglions sentinelles. 

J’attends mon rendez-vous avec mon onco. pour connaître les résultats de l’anapath et suite protocole. 

C’est pas facile mais je vais continuer à me battre pour entendre le mot RÉMISSION 💪🏼

Et un petit mot pour mes sœurs de combat :

On est forte, on va y arriver ! Et STEP BY STEP ! 💪🏼💕"

Anne Charlotte

Je m'appelle Anne Charlotte, je viens d'avoir 39 ans, je suis maman de Victoire 14 ans et Gaspard 11 ans. C'est fin octobre que mon cauchemar a démarré et depuis tout s'est enchaîné tellement vite. Mammographie, échographie et biopsie... 

8/11/23 mon médecin m'annonce mon cancer du sein

9/11/23 hospitalisation en urgence sous oxygène 

11/11/23 1ere chimio

14/11/23 retour à la maison avec l'oxygène.

Tout a été tellement vite, mais j'ai eu la chance d'être accompagnée par des équipes médicales exceptionnelles au CHR de Lille.

Puis ma famille, mes amis, mon travail tout le monde a été là pour moi. Mon mari qui a pris le relai à la maison et surtout qui a eu la lourde tâche d'annoncer cette maladie aux enfants. Ma petite soeur que je remercierais jamais assez, elle a été là durant toute cette nuit d'horreur, ma maman qui ne m'a pas quitté et m'a acheté toute la pharmacie rayon cancer qui m'a permis de passer ma première chimio équipée, mon papa, mes grands parents, bref toute ma famille proche mais pas que.

Les larmes ont beaucoup coulé. Puis se sont enchaînés les examens médicaux, scanner, IRM, prise de sang, passage au bloc pour la PAC, et puis la perte de mes cheveux blonds que j'aime tant. 

Alors petite coupe courte, juste le temps de faire ce changement en douceur.. Cheveux court et gris, je souris mais je déteste la couleur et la coupe mais c'est comme ça.

Le lendemain, ma petite soeur et ma maman m'emmènent faire du shopping pour mes cheveux ! Je ressors avec un grand sourire et des cheveux qui me ressemblent ! J'ai retrouvé mes longs cheveux blonds grâce aux Franjynes, avec un beau bonnet ! Je me trouve belle et je souris avec mes nouveaux cheveux !

Et puis j'ai rasé, rasé tous mes cheveux, en pleurant.. Les étapes de préparation pour ce nouveau combat sont terminées.

Maintenant il y a plus qu'à se battre pour combattre ce putain de crabe qui s'est permis de venir dans ma vie, venir détruire mon bonheur quotidien ! 

Alors oui c'est difficile, oui chaque jour est rempli de douleur, de tristesse, de difficultés… Mais je vais me battre, je vais me battre pour retrouver ma vie d'avant !

Célia

Je m’appelle Célia de @grossesseetcancernotrecombat . On m’a diagnostiqué un cancer du sein Her2+++ à 7 mois de grossesse le 26 janvier 2022. Les hormones de la grossesse ont fait grossir une belle inflammation de plus de 12 cm au touché dans mon sein gauche. Enceinte, il faut agir vite, pas de Pet Scan pas d’opération. J’ai eu 2 chimio enceinte, ensuite on m’a déclenché l’accouchement et 3 semaines après je reprenais les chimios. J’ai eu une merveilleuse petite fille dans un cadre hors du commun, le rayon de soleil de mon combat. Au compteur, 4 EC 100, 12 TAXOL, une mastectomie totale avec un curage ganglionnaire et 25 séances de radiothérapie. L’anapath a révélé 5% de cellules cancéreuses fantômes. On repart sur de la chimio mélangée à de l’immunothérapie 14 Kadcyla. Avec des séances de kiné quotidienne depuis la mastectomie. Le 29 novembre prochain une reconstruction par lambo du grand dorsal est prévu. 

J’ai rencontré les Franjynes lors d’un atelier nouage pour octobre Rose 2022 avec SOS cancer du sein. Mais aussi pour le défilé du Gang à Nice. Une équipe avec une gérante juste unique avec laquelle on se sent bien une vague de bienveillance et d’amour qui nous fait du bien ! Un concept génial qui nous aide à apprivoiser notre nouveau visage. Depuis le début de mon combat je ne me sens comprise et bien qu’auprès de mes sœurs de combat alors MERCI à toutes celles que j’ai rencontré sur mon chemin, ses rencontres m’aident et me font grandir de jour en jour.

Ma phrase : ONE LIFE 👊🏼

Stéphanie

J’ai été diagnostiquée le lendemain de mon anniversaire d’un cancer triple négatif. Du jour au lendemain une course contre la montre s’est engagée et tout s’est accéléré.

Après le choc et la peur de ce combat qui s’annonçait difficile, j’ai accepté le verdict et je me suis lancée dans la bataille. J’ai commencé par de la chimiothérapie et il y aura ensuite l’opération et de la radiothérapie.

Si mon corps est fatigué, ma batterie d’humanité est bien rechargée grâce à mon entourage : tout d’abord Alex, Max Lili et Lina mes amours, puis des voisins fantastiques, mes amis, mes collègues de bureau, mes professionnels de santé ainsi que le personnel soignant de l’hôpital (plus particulièrement Claire 😊) Sans eux, mon parcours serait encore plus rude : merci à eux !

Pour en arriver à l’histoire du joli chapeau Bowie que je porte et que j'adore, tout a commencé grâce à ma cardiologue qui m’a fait découvrir une association vraiment chouette, la Maison Autour (grand merci à Violaine) et qui m’a conseillé Les Franjynes pour trouver de jolis bandeaux, franges et foulards, alors que je commençais à perdre mes cheveux. 

Cette période fut très difficile car je stressais beaucoup de voir mes cheveux tomber et j’avais beaucoup de mal à sortir. La réception de mon premier foulard ainsi que de mes deux franges furent un véritable soulagement, une délivrance. J’ai retrouvé le sourire, m’amusant presque de la tête que faisaient parfois mes voisins en me voyant changer de couleur de cheveux. Un grand merci Les Franjynes, vraiment 😊 J’ai été ravie à chaque commande et l’équipe est au top de la bienveillance et de la gentillesse 😊

Je veux terminer ce petit texte avec deux citations qui parlent d’espoir et font écho à ma traversée mouvementée de parcours de soins, et qui je pense peuvent également résonner en d’autres femmes et hommes :

• C’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière.

• Chaque petit pas t’amène vers ton objectif. Garde confiance, garde espoir, protège tes rêves et continue d’avancer.

Voilà, prenez soin de vous, et même si je sais que le parcours est parfois très difficile, courage, accrochez-vous.

Alex

A l’aube de mes 31 ans j’ai appris que j’étais porteuse du gène BRCA 1 (risque de cancer du sein et/ou des ovaires).

 

15 jours plus tard, je sentais une grosseur au sein gauche qui s’est avérée cancéreuse (mon sein droit était également touché).

 

Le choc de l’annonce : le mot « cancer » m’a fait peur … pendant 1 week-end, je l’annonce à tous mes proches ! C’est dur de voir la tristesse dans le regard des gens ..

 

Après ces 3 jours je me suis rapidement mise en mode guerrière ! J’avais confiance en mes médecins : ils allaient me soigner. Je ne pouvais pas tellement intervenir sur ces paramètres. Je me suis mise à me renseigner pour préparer au mieux mon combat : comment m’aider à supporter les effets secondaires, quelles solutions pour la chirurgie etc.

 

Par contre, le point le plus difficile pour moi a été mes cheveux. Comme beaucoup de femme, ils font partis, pour moi, de ma féminité.

 

J’ai pris la décision d’y aller par étape pour que je puisse me faire à l’idée que j’allais les perdre (et j’ai pleuré à chacune d’elle). Je suis d’abord revenue à ma couleur naturelle et je les ai coupé aux épaules, puis j’ai coupé en mode « garçonne » et enfin je les ai rasés (car quand ils tombent ce n’est vraiment pas agréable et je n’avais pas envie de les voir tomber..).

 

En parallèle, je me suis « précipitée » à acheter une perruque. Je dis précipitée car je la voulais rapidement pour ne pas être chauve : je perds mes cheveux « OK » mais j’aurais des cheveux de substituions et personne ne verra que je suis malade. J’y suis allée 2 jours après ma 1iere chimio. Je n’étais clairement pas en état. Je l’ai prise trop rapidement. Je ne l’ai quasiment pas portée.

 

En parallèle, ma mère avait fait ses recherches et était tombée sur le système des Franjynes. Je n’étais pas convaincue. J’ai quand même passé commande. Ça a été l’une de mes plus précieuses commandes. Le système est tellement pratique. Il apporte un côté « mode » avec l’accessoire qu’on porte avec ! J’ai commandé des turbans et beaucoup de foulards afin de les associer à mes vêtements. Contrairement à la perruque, je n’avais pas peur de les perdre et ça apportait un vrai plus à ma tenue !!! Un grand Merci à Julie pour cette invention qui apporte sa pierre dans nos combats et nous aide à mieux les supporter 🫶🏼

 

- Une phrase qui me donne de l’espoir : L’impossible n’existe pas.

 

Pour mes sœurs de combat : vous n’êtes pas seules, nous sommes toutes là avec vous, vous êtes belles et fortes 💪soyez des guerrières 

Sylvie

Je m’appelle Sylvie et c’est en 2019 que j'ai senti une boule dans un de mes seins. Au début je n'y ai pas prêté attention d'autant qu'à 40 ans on ne rentre pas dans les " critères d'âge " pour faire une mammo et pourtant...

 

Quelques mois après, le diagnostic est tombé et tout s'est enchaîné très vite et dans cette frénésie est arrivé le choix d'une perruque que je n'ai …. jamais mise.

 

Je me sentais si peu naturelle... et puis j'ai découvert les tutos de Julie et j'ai commandé ma première frange puis une frange reverse puis une Pony tail et je me suis tout de suite sentie " moi" et féminine et au final c'est devenu un accessoire qui venait rajouter une touche fun et dynamique à mes foulards/ bonnets et turbans.

 

Aujourd'hui encore je me sers de ces accessoires que je montre aux femmes que j'accompagne dans leur parcours car je suis devenue socio-esthéticienne et je suis ravie de pouvoir partager à mon tour des conseils et astuces dont j'ai eu besoin lorsque j'étais moi-même en traitement.

Sabrina 

Je m’appelle Sabrina, j’ai 29 ans, et le 20 mai 2023, on m’a diagnostiqué un cancer du sang. Je suis en plein combat contre la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL B).

Épuisée et essoufflée depuis deux semaines, et voyant apparaître chaque jour de nouveaux bleus sur mes jambes, je décide de faire un bilan sanguin complet. Je suis appelée 3 heures plus tard par l’hôpital pour m’y rendre au plus vite. Tout s’est très vite enchaîné. On m’annonce que je dois rester hospitalisée en soins intensifs 1 mois minimum. Je commence les chimio 5 jours après mon entrée en hospitalisation.

2 semaines plus tard, le moment que je redoutais énormément arrive : je commence à perdre mes cheveux en grosse quantité. Ayant toujours eu les cheveux en bas du dos, le rasage fut une étape difficile à franchir. J’ai directement commandé plusieurs perruques et bonnets pour tenter d’accepter ma nouvelle image. Car oui, on le vit comme un deuil.

Mon compte Tik Tok m’aide beaucoup, car il me permet au quotidien d’échanger avec des guerriers et guerrières. On s’aide mutuellement et on se conseille sur plein d’aspects de la maladie.

Après ma dernière grosse hospitalisation, je me suis rendue à @ladeucherose et Noémie et Isabelle m’ont très bien accueillie. Elles m’ont fait découvrir les produits @lesfranjynes et je suis vraiment fan du combo frange + frange reverse !

Je remercie Julie et @lesfranjynes pour ces produits exceptionnels qui non seulement sont très confortables, mais également qui me permettent de retrouver ma féminité 🤍

ALEXANDRA

Je m'appelle Alexandra, j'ai 46 ans, et je suis mariée et j'ai 2 enfants. J'ai tout récemment découvert mon cancer du sein triple négatif métastatique. 

Un véritable choc, surtout que ma toute première mammographie (datée d'il y a 1 an) était tout à fait normale et que je me sentais (et me sens toujours) en excellente forme physique. 


Passée la batterie d'examens et les KO qui se sont enchainés, j'ai décidé que je laissais la partie médicale aux professionnels qui m'entourent et que j'allais me concentrer sur mon mental.

D'un naturel optimiste, déterminé et grande épicurienne dans l'âme, j'ai pris les choses en main pour être actrice dans ce long parcours qui m'attend, continuer à être coquette, bouger, aimer, savourer. 

C'est dans cette quête de bien être que j'ai découvert les Franjynes et ses incroyables accessoires qui correspondent exactement à ce que j'aime. 

Merci infiniment à Julie d'avoir eu cette formidable idée qu'elle alors qu'elle livrait son combat et de nous aider à traverser cette étape. 

Il y a des mots d'Olivier Goy (Atteint de la maladie de Charcot) qui ont beaucoup résonné en moi "ne pas se punir 2 fois").

C'est ce que je dirai à mes soeurs de combat. On en chie déjà assez, alors c'est important de se faire plaisir quand cela est possible bien évidemment. Je ne sais pas ce que me réservent les prochains mois, mais en attendant, tant que mon mental et mon corps peuvent suivre, j'ai décidé de profiter, de savourer chaque journée et de chérir ma petite famille, mes amis et moi-même. 

Nathalie 

Je m'appelle Nathalie.

Je me suis réveillée ce matin à 5h en unité de soins palliatifs, je lis mes messages Facebook et tombe sur le message d'une maman qui vous remercie d'avoir donné un peu de dignité à sa fille.

J'ai été touché par ce message réconfortant pour votre travail et votre idée.

Très franchement au moment de partir, je regarde toutes les personnes qui ont été là pendant ce cancer qui allait entrer dans sa 8ème année, (plus de 152 chimios, essais thérapeutiques... 47 changements de sondes dans une vessie transformée en poche, 2 repousses de cheveux) et je me dis que je ne pouvais pas passer à côté de vous sans vous dire aussi merci.

Sans retrouver tout ce que j'avais perdu, j'ai durant ces années pu me regarder dans la glace, suivre des conseils pose bonnet, franges, cheveux, maquillage, peau..... bref ne plus ou moins être une « malade » amies qui elles me savaient malade s'étonnaient parfois : tiens tu n'as pas mis ta frange ou ton bonnet aujourd'hui... preuve qu'elles connaissaient vos produits et me trouvaient bien voire aimaient que je varie.

Merci à vous et toute votre équipe, ne perdez pas l'espoir, nous sommes des milliers à vous porter !!!!

Demain nous serons des millions.

Nathalie

Vanessa

Hey.... Pssst ! Oui vous ! Vous êtes belles, vous savez ?

Avec ou sans cheveux... Pourquoi ? Parce que les cheveux ça repousse ! On s'en fout !

Je m'appelle Vanessa et je viens d'avoir 40 ans. En janvier 2022 on me diagnostiquait un Osteosarcome rare dans le bassin, avec un bon "bifteck" de 16 cm inopérable.

Ça allait devenir le deuxième combat de ma vie. Tout était bancal. Car il faut savoir qu'à l'âge de 4 ans, c'est contre un neuroblastome métastatique stade 4 que j'ai dû me battre mais je l'ai eu ! Et le deuxième aussi ! Passé le cap de l'annonce, je me suis mise en mode guerrière.

Chimio saison 2, protonthérapie el tout le toutim ! Je crois aux miracles, j'en suis la preuve 2 fois même si je suis encore en phase de reconstruction à ce jour !

Contrairement à certains témoignages, je n'ai pas été traumatisée par la perte de mes cheveux. Je n'ai pas honte de l'image d'être malade ou d'avoir un cancer. Ça ne m'a jamais déprimée.

Le sourire suffit à illuminer votre visage, c'est la meilleure arme qu'on puisse avoir. Et je vais même vous dire que j'ai pleinement assumé mon crâne lisse. 

Quand ils ont commencé à tomber, j'ai demandé à mon mari de les raser.

Nous avons passé 30 minutes à rire et à faire des coupes totalement improbables qu'on oserait jamais faire, bref on s'est bien amusés !

Mais ce que je n'avais pas envisagé c'est que l'hiver, on a vite froid à la tête... C'est là que rentre en scène les Franjynes ! Je les connaissais de la Fondation Flavien qui lutte contre les cancers pédiatriques dont je suis bénévole depuis 8 ans. Et hop, un bonnet et un foulard ont rejoint mon dressing.

C'est moderne, doux, confortable et classe !

J'ai pu faire un concert deux jours après être sortie de l'hôpital, j'ai revêtu le costume et la maladie me foutait la paix le temps de 90 minutes.

Alors merci pour ces beaux tissus, ces belles franges... On a la classe grâce à vous !

Et pour ceux ou celles qui m'ont lue et qui se battent encore... Ne lâchez rien ! Vous êtes les plus fort(e)s !

Delphine

Je m'appelle Delphine et j'ai 54 ans.

Décembre 2017, Mon gynéco partant à la retraite, je trouve une autre gynéco recommandée par une amie. J'avais depuis quelques années un kyste mais à chaque mammo annuelle, aucune inquiétude du radiologue. On fait confiance dans ce cas là, c'est lui l'expert, pas moi.

Ma nouvelle gynéco m'ausculte donc et m'alerte tout de suite sur un problème.

Mammo en urgence et tout le reste irm, biopsie, microponction. 

Verdict : cancer hormono-dépendant - 4 tumeurs dans le sein gauche®. La grosse douche froide !

En urgence mastectomie totale avec curage axillaire.

25 seances de radiothérapie et hormonothérapie depuis juin 2018. Pas de chimio.

Long chemin de reconstruction mammaire par lipofilling (8 opérations)

6 ans de répit. Examens et mammos sans problème

Avril 2024, lors de ma mammo, le radiologue me dit qu'il voit une boule suspecte sur le sein droit. Grosse angoisse, totalement ahurie car je ne comprenais pas comment cela pourrait arriver alors que je prenais toujours du tamoxifène. 

Verdict number 2 : cancer triple négatif.

Panique totale. Mi mai début de la chimio (12 taxol + carboplatine et ensuite 4 EC100) + chirurgie + radiothérapie et immunothérapie. La totale quoi.

Et perte de cheveux rapidement. Je connaissais les Franjynes depuis mon 1er cancer et je m'étais dit que si j'avais une chimio, j'irai tout de suite acheter une frange et des turbans des Franjynes. 

Pas pu en 2018, mais là j'ai acheté et j'adore !! Tout est beau et nous rend belles pendant cette difficile période.

Je ne suis qu'au début de cette 2ème épreuve mais je vais me battre à donf. Je n'ai jamais rien arrêté : sport, voyages, boulot…

Eh les filles on est de guerrières et on va le dégommer ce foutu cancer💪💪💪. Ce n'est pas cette merde qui va décider de notre vie si précieuse. Bon courage à vous toutes et merci aux Franjynes pour toutes ces créations magnifiques ❤️❤️❤️

Maëva

Je m'appelle Maëva, j'ai 31 ans.

En septembre, j'ai senti une boule dans mon sein gauche.

J'ai contacté le lendemain mon gynéco, qui m'a reçu en urgence et qui m'a dit de ne pas m'inquiéter, que c'était un kyste, mais tout de même il m'a prescrit une mammographie pour être sûr.

N'ayant aucun cas de cancer dans la famille, et me croyant trop jeune pour ça, j'y suis allée sans stress.

Dix jours après, c'est par mail que j'ai appris mon cancer, en recevant les résultats du labo.

Je me suis effondrée, j'étais au travail.

Comme mon travail est ma deuxième maison, et que des projets que j'avais mis longtemps à mettre en place étaient sur le point d'aboutir, je ne souhaitais pas me mettre en arrêt maladie, je pensais que ça serait possible de poursuivre ma vie comme si de rien n'était tout en étant en traitement. Mon oncologue m'a imposé cet arrêt et il a bien fait.

J'ai d'abord passé 3 mois complètement seule, a pleurer et me demander pourquoi moi.

Et puis les réseaux m'ont aidé. J'ai rencontré une fille qui avait le même cancer que moi et qui était dans ma ville.

Elle m'a pris sous son aile, donné toutes ses astuces pour mieux vivre le quotidien, présenté les associations locales, parlé des Franjynes, etc. Et petit à petit, j'ai été de moins en moins seule , et de moins en moins inquiète.

Aujourd'hui, je suis en rémission, il ne me reste plus que les rayons a faire pour terminer mon parcours.

Ce foutu cancer triple négatif n'a pas réussi a avoir ma peau et je ne le laisserai pas revenir !

Je souhaite à toutes mes sœurs de combat, d'avoir la chance de croiser d'autres filles qui les prendront sous leurs ailes pour les guider dans les moments les plus compliqués.

Justine

Hello, moi c'est Justine, 32 ans, je fais partie de la

aivkovic_family.

Voici qu'un beau jour d'été 2022 je découvre une boule en haut de mon sein droit. Je prends aussitôt rdv avec mon médecin qui m'enverra faire une écho.

Malheureusement j'ai été mal prise en charge, mal: diagnostiquée et j'ai continué ma vie avec l'idée que c'était bénin.

On découvrira grâce a un autre radiologue dans un autre centre que ces masses sont cancéreuses fin décembre 2023 et que j'ai un cancer her2+ de stade 3 et grade 3.

Notre vie, nos projets s'effondrent. La peur, la colère, la tristesse, que de sentiments mélangés et qui se bousculent.

Les rdv qui s'enchaînent et les recherches d'alternatives à la future perte de cheveux que je vais subir.

Et là je découvre Les Franjynes et je fais ma toute première commande d'accessoires pour cheveux.

J'étais tellement contente de les recevoir que j'ai pleuré aussi de joie et de tristesse.

Heureusement j'ai une famille et des amis formidables pour surmonter tout ça et rien que pour ça, dans mon malheur je m'estime encore très chanceuse 🍀

Aujourd'hui une phrase qui me tient particulièrement à cœur et qui me donne de l'espoir :

« La personne qui a traversé l'enfer peut regarder sans crainte en direction de l'avenir, elle n'y voit pas la mort qui vient, mais la vie qui reste. »

Je tiens à dire, à mes sœurs de combat: pleurez si vous en ressentez le besoin, criez, mais visualisez un objectif supplémentaire que la guérison. Le mien : vivre mon rêve avec ma famille de voyager à travers le monde.

Alors prenez cette parenthèse, comme le déclic pour franchir le pas de réaliser vos rêves.

Je vous embrasse toutes, et surtout partagez, parlez en .

car sans les précédents partages je n'aurais sans doute pas croiser Les Franjynes.

N'hésitez pas si vous souhaitez échanger j'aurai du temps pendant mon « année sabbatique »

Je vous embrasse.

Justine

Johanna

Je m'appelle Johanna, j'ai 31 ans.

Au mois d'août, j'ai ressenti une douleur inhabituelle dans mon sein droit, je mis ça sur mes menstruations, une rougeur apparaît en septembre, je palpe mes seins quelques jours après et je découvre une « boule » dans mon sein droit.

Me voilà parti chez le médecin qui me prescrit écho et mammo, le reste des examens s'enchaîne pour m'annoncer bel et bien un cancer du sein her2+++ agressif 5 jours après mes 31 ans. La vie bascule du jour au lendemain... étant aide soignante je ne peux plus travailler. Toutes nos habitudes sont bousculées et le chemin des traitements vers la guérison commencent.

La perte des cheveux a été un moment très difficile pour moi, j'ai anticipé la perruque avant de commencer la chimiothérapie.

Merci à ma soeur qui m'a rasé la tête et accompagné dans celle dure épreuve.

Je découvre Les Franjynes peu de temps après, que je porte tous les jours depuis décembre, je me retrouve MOI.

Merci au Franjynes d'exister pour toutes ces femmes touchées par la perte des cheveux.

Le soleil brille toujours, à nous de Briller encore plus 💪

A toutes mes sœurs de combats, restez postives

Aurelie

Je suis Aurélie, j'ai 37 ans, maman d'une ado de 16 ans.

Durant l'été 2023 je palpe une petite masse à la base du sein droit. 

Je me rends chez mon généraliste qui me rassure en me disant qu'à mon âge cela est très probablement un kyste. Je sors rassurée de ma consultation. 

Début septembre, toujours cette masse. Je consulte à nouveau et on me réitère le même diagnostic. Vu l'emplacement de la masse, il me conseille le port de brassière pour limiter le frottement. 

Octobre, tout s'accélère je commence à ressentir des douleurs. Je contacte le centre de dépistage des cancers de ma commune et là la douche froide, à mon âge je ne suis pas prioritaire.

Quelques jours plus tard, après un mouvement un peu vif, immense douleur. Mon conjoint me conduit aux urgences où l'on considère peu cette masse..."à votre âge, sûrement un kyste!".

Mon conjoint s'énerve et on me fait enfin passer une échographie. Et là ben à la tête du médecin on a de suite su que ce n'était pas un kyste. Tout s'est ensuite vite enchaîné, mammo, irm, biopsie. 

Le 18 novembre le diagnostic final tombe : cancer triple négatif de grade 3.

Un long parcours m'attend mais je suis prête.

Ma devise depuis toujours : souris à la vie et la vie te sourira 🌼🌸

Je ne me plains pas de mon sort. Bien sûr, j'ai très peur, bien sûr je doute souvent sur ma capacité à faire face...

Mais je suis prête à me battre quoi qu'il en coûte entourée de ma famille et mes amis 💪💪

Et mes franges m'aident à garder le cap car grâce à elles je me trouve jolie et je retrouve en semblant de normalité dans ce tourbillon 🌸🌼

Florie

Bonjour, je m’appelle Florie, j’ai 31 ans. J’ai été diagnostiquée d’un premier cancer à 29ans (sein droit triple négatif) alors que j’étais enceinte de 7 mois… J’ai fait un cycle de chimio avec mon bébé dans le ventre puis j’ai continué après l’accouchement (mon bébé qui a maintenant 2 ans va bien!!), puis tumeurectomie, rayons et chimios orale.

6 mois plus tard j’apprenais que cette saleté était déjà revenue. J’ai repris les chimios, des différentes avec de l’immunothérapie.

Lors du premier cancer on m’a conseillé une perruque « classique ». Au vu des prix j’ai du prendre quelque chose de beaucoup plus court et beaucoup plus foncé. Je ne l’ai presque jamais porté et préféré prendre sur moi et assumer le look crâne nu avec casquette.

Pour le deuxième cancer, je suis retournée chez la même perruquière (qui a eu le culot de me dire qu’aux jeunes elle ne conseillait que des franges des Franjynes).

C’est vrai qu’un an et demi avant j’étais plus vieille 😖

En tout cas j’ai tout de suite flashée sur cette perruque longue plus claire que mes cheveux mais totalement raccord avec mes sourcils 😍

Et là mais quel bonheur au milieu des traitements qui me rendaient si malade, et de la perte de mes cheveux (deuxième édition) de pouvoir avoir les cheveux long !! Ça m’a vraiment fait du bien ! 

Les chimios ont été une galère, mais suite à l’opération : (mastectomie) plus aucune cellule cancéreuse ! 

Je continue encore un peu d’immunothérapie ! Mes cheveux ont déjà bien repoussé ! 

Ma fille est magnifique ! Bientôt tout ça sera derrière moi et j’aurai de nouveau des beaux cheveux longs ! 

Michèle

Je m’appelle Michèle de @stitchfairycouture, je suis mariée, maman de deux enfants et je venais de fêter mes 34 ans lorsqu’on m’a diagnostiqué un cancer du sein bilatéral HER2+. 

Une douleur au sein gauche m’inquiétait depuis un certain temps, mais le personnel médical m’a toujours assuré que la douleur était bénigne et pas le symptôme d’une tumeur. Sans antécédent et avec l’impression d’être en parfaite santé, je suis finalement quand même allée consulter et là tout s’enchaîne très vite. Ultrason, biopsie, mammographie, … le verdict tombe, c’est bien un cancer et il faudra faire une chimiothérapie. 

Pour moi, ma féminité ce sont mes longs cheveux blonds, être obligée de les perdre complétement, alors que déjà couper les pointes chez le coiffeur était toujours à la limite du supportable, était pour moi une étape extrêmement douloureuse. 

Désirant être active dans mon processus de guérison et tirer parti d’un maximum des inconvénients de la maladie et des traitements, j’ai cherché des prothèses capillaires supplémentaires à la perruque payée par mon assurance maladie. C’est avec immense joie que j’ai découvert Julie et ses magnifiques franges. J’en ai immédiatement acheté deux pour pouvoir changer de tête au gré de mes envies. Les franges sont une alternative tellement confortable à la perruque et me redonne le sentiment d’être une femme. 

A toutes celles qui traversent la même épreuve, vous n’êtes pas seules et vous êtes tellement plus fortes que vous le pensez. Allumez cette force qui est en vous et soyez fière de votre âme de guerrière.

Pauline

Je suis Pauline du compte insta @cancerdureedeterminee 😊 A 28 ans, j’ai mis le doigt sur un ganglion gonflé au niveau d’une aisselle. Rassurée, on me parlait de la maladie des griffes du chat ou de la toxoplasmose. J’étais trop jeune pour que cela soit grave. Une fois la mammographie faite, puis les prises de sang réfutant ces pistes, c’est la biopsie qui a sonné l’alerte rouge.

Le 19 janvier 2022 midi, tout juste emménagée chez mon compagnon, je rendais les clés de mon appartement : 2022 était l’année du changement, du bonheur Mais à 16h, mon médecin m’appelait pour que je vienne la voir au plus vite et ma vie basculait. 

Le @cgfl_dijon a posé rapidement un diagnostic : cancer du sein triple négatif de stade 3. Un choc, mais je n’ai pas le temps de réaliser l’annonce qu’il faut agir. 2022 a été un vrai marathon : parcours de préservation de la fertilité, 5 mois de chimiothérapie, une tumorectomie et curage axillaire partiel, radiothérapie et castration chimique sur un an.

Je crois que l’on naît avec les capacités pour affronter les tempêtes qui se présentent à nous.

Les traitements comptent, mais cela aurait été différent sans le mental et l’entourage pour tenir sur la longueur. J’ai rencontré tellement de femmes fortes et courageuses, qui malgré la maladie étaient remplies de positivité, bienveillance et résilience 🫶🏻 Je suis riche de ces rencontres. Se sentir comprise fait beaucoup de bien.

Merci à Julie et ses merveilleuses franges 🫶🏻 Au-delà du choc de l’annonce, le passage par la chimiothérapie amène une perte d’identité très brutale. Dans ma course à la perruque, j’ai été tellement soulagée de tomber sur ma petite frange Jodie : au cas où, j’avais ce qu’il me fallait pour me reconnaître dans le miroir lorsque je me déplumerais. Les Franjynes m’ont permis de me reconnaître et de conserver ma part de féminité. 

Jennifer

Je m’appelle Jennifer et voici mon histoire…

 

J’ai senti une boule au-dessus du mamelon juste avant mon 39ème anniversaire en avril 2024.

 

En Mai, le couperet tombe…..On m’annonce un cancer du sein agressif hormonodépendant HER2 Positif grade 3.

 

Mon médecin généraliste posera mon diagnostic par téléphone : abasourdie… Je ne m’y attendais pas du tout !

 

J’ai pleuré mais à dire vrai pas tant que ça … J’étais un peu perdue et sous le choc.

 

Mon corps était là mais mon esprit a mis du temps à réaliser la nouvelle.

 

La colère et la peur m’ont envahi.

 

Ma première pensée a été pour mon fils qui allait fêter ses 3 ans, à nos projets avec mon compagnon et avec qui on venait d’acheter une maison un mois auparavant.

 

Tout va si vite et cela devient une spirale infernale : opération réalisée dans la foulé et j’attaque les EC… Un comble lorsque l’on a la phobie des médicaments !!!

 

On me parle alors de la perte des cheveux. A dire vrai, je ne réalise pas vraiment. Je me dis même impossible que je les perde. C’est la boutik de Marie qui me prend en charge. Elle me tond les cheveux qui ont commencé à tomber suite à ma première cure. Je ne pleure pas car je ne réalise pas vraiment !

 

Heureusement, Marie me fait essayer les Bonnets et les couronnes des Franjynes et là je tombe sous le charme ! et oui, je me trouve très jolie.😊

 

Je retrouve ma part de féminité. Je ne me considère plus comme étant malade mais une femme avec du style !

 

Avec la chaleur de cet été, il m’est impossible de supporter une perruque.

 

J’ai donc opté pour le combo couronne et bonnet qui étaient parfait pour être féminine et protéger mon crane.

 

Bien sûr il y a eu des moments difficiles et il y en aura encore…

 

Je suis encore en chimio et d’une semaine à l’autre je ne le vis pas de la même manière.

 

D’où l’importance de s’offrir des parenthèses où l’on peut rire, se sentir belle et s’aimer.

 

Un conseil à mes sœurs de combat : et oui, durant ces moments de vie difficile ou notre monde s’effondre, projetez-vous un jour après l’autre ça permet d’avoir plein de petites victoires.

 

Soyez fières de vous ! Ce combat reflète une chose précieuse que l’on appelle LA VIE !

 

J’ai souvent coutume de dire « Pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d'abord endurer la pluie. »