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5 façons de se Réapproprier son Identité après la Maladie
Catégories : Bien-être

5 façons de se Réapproprier son Identité après la Maladie

La maladie, les traitements et le parcours de soins ont une fâcheuse tendance à essayer de nous voler ce que nous sommes. Perte des cheveux et/ou des sourcils, activité professionnelle interrompue, loisirs incompatibles avec notre état de santé… tout ce qui nous faisait vibrer peut parfois se voir balayer d’un revers de main. Chez Les Franjynes, vous le savez, notre mission, c’est de vous aider à garder confiance en vous pour traverser les plus grandes tempêtes. Aujourd’hui, on avait envie de partager avec vous 5 idées pour se réapproprier son identité après la maladie et rayonner pleinement.

1. S’offrir (ou se faire une offrir !) une séance de coaching en image

Aaaaaah ! Le coaching en image… On en parle souvent, c’est vrai ! Mais c’est parce qu’à nos yeux, quand cela est bien fait, ces séances ont presque quelque chose de thérapeutique. Je vous assure. Une couleur peut tout changer, un vêtement bien coupé peut vous donner le petit plus d’assurance qu’il vous manquait, une paire de boucles d’oreilles peut égayer votre journée.

Plus sérieusement, qui parmi vous n’a jamais poussé la porte d’un salon de coiffure à l’aube d’un changement radical dans sa vie ? Jouer sur notre image, c’est un immense pouvoir. Et apprendre à s’en servir, ça peut vraiment donner des ailes, gonfler la confiance en soi et insuffler une dose de self-love toujours bienvenue.

Triptique de Julie avec trois franges différentes pour des looks incomparables entre eux.

Après les traitements, certaines personnes veulent à tout prix retrouver leur apparence d’avant, d’autres, en revanche, voient cette étape si particulière de leur vie comme un véritable tournant et sont prêtes à tout changer : elles osent des couleurs qui n’avaient jamais eu leur place dans leur dressing, tentent des maquillages loin de leurs habitudes, et s’offrent des accessoires qu’elles n’auraient jamais regardés auparavant.

Que vous fassiez partie de la première ou de la seconde catégorie, gardez en tête que ce qui est important, c’est que vous vous sentiez pleinement vous-même. Et parfois, pour cela, se faire accompagner d’un ou d’une professionnelle de l’image peut-être une très bonne idée : non seulement vous bénéficierez de précieux conseils, mais en plus, vous prendrez un moment rien qu’à vous pour vous faire chouchouter… et entre nous, vous l’avez bien mérité ! ;)

De nombreux professionnels proposent de tels services d’accompagnement, sachez que des socio-esthéticiennes sont également formées pour ces séances. Peut-être pourriez-vous en rencontrer au sein d’associations de patients et d’anciens patients ?

Quoiqu’il en soit, être à l’aise avec son image ne devrait pas être une option. Le pouvoir de notre reflet dans le miroir peut faire une immense différence dans le déroulé d’une journée. Alors, si vous tentiez de renouer avec celle qui sommeille au plus profond de vous et qui ne demande qu’à faire rayonner sa belle énergie ?

2. Se réapproprier son corps grâce à l’activité physique

Photo de Julie qui pratique le yoga en pleine nature.

Un autre bon moyen de se réapproprier son identité est de (re)pratiquer une activité physique. Pourquoi ? Eh bien, pour plusieurs raisons !

La première raison est souvent que la maladie a pu être vécue comme une trahison de notre propre corps : pourquoi nous a-t-il lâchée ? Parfois, certaines personnes sont vraiment en colère contre lui et tout au long des traitements, une relation particulière s’établit. Une fois le parcours de soins terminé, il peut être intéressant de recommencer le mouvement grâce à des pratiques douces comme la marche ou le yoga : un bon moyen d’apprendre à le réapprivoiser en douceur et à accepter tout doucement à lui faire de nouveau confiance.

La seconde raison est probablement que l’activité physique permet de nous maintenir dans une forme physique et esthétique dans laquelle on se sent bien et qui nous aide probablement à reprendre confiance en nous et en notre image. Ça peut paraître plus superficiel, et pourtant, se sentir bien dans son corps, dans ses habits, et dans sa forme physique, ça peut vraiment nous aider à reprendre le pouvoir sur notre vie et à nous sentir pleinement actrices de notre santé et de notre bien-être d’une façon plus générale.

Si vous avez toujours été très active, et que la maladie vous à obligeée à lever le pied, reprendre l’activité physique fait probablement partie de ce qui vous aidera à renouer pleinement avec votre identité de femme dynamique et pleine d’énergie.

3. Faire de son corps sa plus belle œuvre d’art pour se réapproprier son identité après la maladie

Photo de Julie en train de se faire tatouer.

Reprendre le pouvoir sur son corps, ça peut prendre différentes formes. Personnellement, après la maladie, j’ai décidé d’en faire ma plus belle œuvre d’art, grâce aux tatouages notamment.

Et je ne suis pas la seule ! De nombreuses personnes osent enfin sauter le pas du tatouage après une épreuve, en effet, cela peut être perçu comme un acte thérapeutique, une façon de clôturer un chapitre, de sublimer une blessure, d’écrire une nouvelle page. De choisir sa modification corporelle.

Un simple petit tatouage peut vraiment être une façon de marquer un nouveau départ. Pour certaines, il s’agit vraiment d’assumer enfin qui elles sont : pendant des années, elles ne se sont pas autorisées, désormais, elles décident qu’elles sont les seules à savoir ce qui est bon pour elles, le regard des autres, elles s’en moquent à présent (et elles ont bien raison ;)).

Le tatouage après un parcours de soins peut être un bon moyen de s’affirmer et de rayonner son essence, mais il peut également être envisagé quand il s’agit de camoufler (ou plutôt de sublimer ?) les cicatrices. En effet, de nombreuses personnes font ainsi le choix de recouvrir (d’embellir ?) les marques de la chirurgie à l’aide des tatouages (coucou à Sœurs d’encre au passage).

Il existe également des tatoueurs qui consacrent leur activité au tatouage des tétons, lorsque ceux-ci ont disparu à cause d’une mastectomie. Pour les femmes qui ont recours à ce type de pratique, c’est un bon moyen de renouer avec leur identité.

4. Oser faire face à l’objectif pour se redécouvrir

Photo de Julie qui pose dans un canapé.

Qu’on le veuille ou non, la maladie laisse des traces, et il y a de fortes chances qu’on ne retrouve jamais l’image exacte de celle que nous étions avant de traverser la tempête. Qu’on ait perdu notre très longue chevelure, que les traitements aient changé la texture de notre peau, ou qu’on ait le sentiment d’avoir vieilli plus vite… il y a forcément des aspects de nous-mêmes qui ne sont plus vraiment à l’identique.

Une de mes propositions pour mieux l’accepter ? Oser se regarder. Et quoi de mieux que de passer sous l’objectif d’un professionnel bienveillant pour réaliser que si nous avons peut-être changé, nous n’en sommes pas moins belles, bien au contraire ? L’énergie que l’on dégage est probablement bien plus forte, bien plus singulière.

Photo d'une sœur de combat qui pose devant l'objectif.

Je vous conseille donc de tenter cette belle expérience, qui s’inscrit clairement dans la même démarche que celle de l’association Maquille Mon Krâne, dont on vous a déjà parlé.

L’idée ? Apprendre à vous voir autrement, à vous aider à tomber amoureuse de cette incroyable personne qui en est là aujourd’hui : vous !

Faites-vous sublimer par les pinceaux d’une professionnelle (ou d’une amie qui vous veut du bien, ça marche aussi ;)), et osez regarder fièrement l’objectif.

C’est une expérience qui peut paraître anodine, mais en réalité, la prise de conscience qui peut en découler peut vraiment vous aider à reprendre le pouvoir sur votre identité, votre image, votre façon de vous présenter au monde :)

5. Se lancer dans un projet (une activité) qui fait sens

On en a parlé récemment dans notre article sur les stigmates invisibles de la maladie, mais souvent, il n’est pas rare que celle-ci nous pousse à changer de voie, y compris professionnelle.

Manque de sens, prise de conscience, ou encore sentiment qu’il n’y a plus de temps à perdre : nombreuses sont les personnes qui décident de se tourner vers des formations et autres changements de carrière. (Personnellement, avant mon cancer, j’étais juriste en droit immobilier…).

Car notre identité, c’est aussi parfois ce que nous faisons de notre quotidien : loisirs et activités professionnelles peuvent ainsi participer à la construction de ce que nous sommes.

En dernier conseil pour se réapproprier son identité après la maladie, je vous recommande d’oser vous lancer dans des activités et des projets qui résonnent avec ce que vous êtes profondément.

Vous avez toujours rêvé de passer un CAP Pâtisserie, mais ce n’était jamais le moment ? Vous aspirez secrètement à prendre des cours de théâtre, mais vous n’avez jamais osé ? Vous voulez lancer une auto-entreprise de bijoux faits-main ?

Et s’il était question de faire tomber toutes les barrières que vous vous êtes mis toute seulel et de faire désormais ce qui vous plaît, pour justement être enfiiiiiiiiiiiiiiiiin alignée avec la personne que vous êtes ? Et si se réapproprier son identité, ce n’était pas tout simplement assumer qui vous êtes et ce qui vous fait vibrer depuis… toujours ? (Vous avez deux heures pour répondre à cette question ;)).

Ce petit article avait simplement pour vocation de vous montrer que de petites choses peuvent parfois faire la différence. Se réapproprier son identité après la maladie, ça peut bien évidemment parler d’identité physique, surtout lorsque les traitements ont eu des effets secondaires importants ; mais cela peut aussi parler d’identité en tant que personne : ce que vous êtes, ce que vous faites, ce que vous aimez, ce que vous rayonnez… bref, vous avez l’idée ! Autorisez-vous à vous regarder, à vous aimer et à vous faire passer en premier. Et gardez en tête que de simples choses peuvent faire de graaaaaaaaandes différences.

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